mardi 12 février 2013

Le passé minier du Nord Pas de Calais


TERRILS 
Ces paysages culturels représentent les œuvres conjuguées de l’homme et de la nature

Le bassin minier du Nord-pas-de-Calais s'étend sur 100 km de long et 4 à 12 km de large.


Comme un hommage à un monde disparu, l'UNESCO en juin 2012 a inscrit le bassin minier du Nord-pas-de-Calais au patrimoine mondial, élevant ainsi au rang d'exceptionnelle et d'universelle la vie quotidienne des milliers de "GUEULES NOIRES" qui, de 1720 à 1990, ont extrait plus de deux milliards de tonnes de charbon jusqu'à mille mètres de profondeur.


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En 1982, à l'initiative des Houillères, le Centre Historique Minier de Lewarde proche de Douai, a ouvert ses portes au public, avec pour mission : conserver et valoriser la culture minière du Nord-pas-de-Calais.


Jusqu'en 1990, 600 puits et 100 000 km de galeries ont été creusés, par les "gueules noires" c'est à dire les mineurs de fonds, ils sont "boutefeux", "haveurs, "hercheurs" ou bien ""porions".


Jusqu'en 1813 les enfants de moins de 10 ans, "les calibots" travaillaient au fond des mines. Les femmes aussi sont présentent "les cafus" elles sont affectées au triage.


Les conditions de travail sont éprouvantes. Les "gueules noires" risquent leur vie à chaque descente dans les mines : coup de grisou (gaz contenu dans le charbon qui explose au contact de l'air), la chaleur, les éboulements, les inondations, les inhalations de poussière provoquant la silicose.


En 1906 à Courrières un coup de grisou a provoqué la mort de 1099 mineurs.

Pour loger les mineurs et leurs familles plus de 560 cités ont été créées ainsi que de nombreux équipements collectifs : écoles, églises, hôpitaux, salles des fêtes...


 "CORONS" est le nom donné au logement des "gueules noires".

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